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et elle ne fit plus de vers que pour célébrer Dieu :


Moteur de ce grand univers,

Inspirez-moi de puissants vers,

Envoyez-moi la voix des anges,

Non pas pour louer les mortels,

Mais pour entonner vos louanges,

Et vous remercier au pied de vos autels.

Bientôt elle entra au couvent de Port-Royal des Champs, et y ensevelit cette beauté et cet esprit qui l’avaient fait admirer dans le monde. Que de charmes, que de génie se cachèrent dans cette retraite, gloires humaines perdues dans la gloire de Dieu, comme ces étoiles qui brillent, fuient et se confondent dans la voie lactée !