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» Mais pour qu’il devienne ce que vous dites, monsieur le curé, faut-il qu’il se promène dans les champs pendant la nuit, et qu’il soit pris pour un vagabond ?

— Tout peut s’arranger, répliqua le prêtre ; il y a toujours dans nos montagnes des bergers qui mènent paître leurs troupeaux, de minuit jusqu’à l’aube. Confiez votre fils aux plus honnêtes, et abandonnez-le librement à ses rêveries et à ses études ; je le guiderai moi-même, je lui prêterai des livres, et je vous promets qu’avant peu on parlera de lui. »

Le père baisa la main de l’excellent curé