NOTE.
Ce que nous disons de Constantin, à la page 205, nous rappelle cette belle idée exprimée dans le cours de littérature de M. Villemain : » Quelle eût été l’influence du christianisme sur la durée de l’empire s’il fût entré cent ans plus tôt dans les institutions romaines, sous Marc Aurèle, sous un prince aussi vertueux que Constantin fut vicieux et cruel ?
» L’imperfection de la vertu stoïque, c’était de n’appartenir qu’à quelques grandes âmes, d’être une exception parmi les hommes, et de ne pouvoir descendre jusqu’à la foule. Ainsi de sublimes vertus, rien pour l’exemple du monde. Mais la loi chrétienne, dans sa parole primitive, espèce de stoïcisme populaire et tempéré eût établi une liaison entres les hommes les plus obscurs et l’âme élevée de l’Empereur ; elle eût perpétué des bienfaits qui passèrent avec l’empereur. »