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d’excellents parents ; j’ai passé trois jours à Lyon : le premier jour a été donné à l’amitié ; j’ai voulu d’abord revoir une bonne cousine qui avait été l’amie de ma mère, et qui, dans mon enfance, m’avait entourée de soins et de gâteries ; les mêmes bontés qu’elle avait eues pour moi, elle les a prodiguées à ma fille. J’ai passé près d’elle des heures de tristes et douces émotions. Nous avons ranimé tous les souvenirs de famille, pleuré ensemble sur ceux qui sont morts et même sur ceux qui survivent. Ma cousine demeure sur les quais de la Saône ; durant nos longues causeries, je suivais du regard le cours des flots ; le mouvement des passants sur les ponts, l’agitation de ces quartiers si populeux, si animés : cette ville me semblait prospère ! Mais hélas ! en hiver, quand les fleuves débordent, quand les malheureux ouvriers sont poursuivis dans leurs hautes ta-