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Cette pièce avait deux portes, dont l’une conduisait à une petite cuisine et l’autre au cabinet de mon vieux maître. C’était tout le rez-de chaussée. Au-dessus la répétition de ces trois pièces, un petit grenier et deux chambres à coucher pour le père et pour la fille. Je suivis M. George dans son cabinet : sur les murs peints en gris, d’un côté était, étagée sa bibliothèque choisie ; de l’autre, suspendus sur deux rangs, les portraits de Jansénius, e Saint-Cyran, de Pascal, de Nicole, d’Arnauld, de Racine ; puis dela mère Angélique, de sœur Euphémie (nièce de Pascal), de madame de Longueville, madame la duchesse, comme mon vieux maître appelait toujours cette dernière ; car, pour lui, tous ces personnages semblaient être des contemporains, tant il en parlait avec détail, tant il mettait de chaleur, d’enthousiasme et d’affection à faire leur éloge. Bien avant le livre de M. de