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rait parvenir, pensait le marquis, à faire casser son élection et à la remplacer par Jeanne d’Alcyn ; et certes, si sa fille obtenait un jour un pareil honneur, cela vaudrait bien pour elle et pour sa famille un riche mariage. Puisqu’il devait renoncer à unir sa maison à la puissante maison de G., il souriait à l’idée de la supplanter.

Les espérances qui décidèrent l’archidiacre Ricovis à approuver le dessein de Jeanne étaient de même nature que celles qui avaient déterminé le marquis, c’est-à-dire toutes positives. Durant plusieurs mois, il avait subi le joug et l’amour dominateur de Catherine ; captivé par la beauté et l’entraînante passion de cette femme, il s’était cru heureux. Mais bientôt il se lassa de son rôle de favori et de l’impérieuse volonté qui refoulait la sienne. Ambitieux comme beaucoup des membres du clergé de cette épo-