permis de gravir le coteau où est situé le cimetière ; au sommet de ce coteau s’élève un immense débris de tour, qui servait, diton, autrefois de phare.
Ces ruines, d’une extrême solidité, rappellent un peu celles de la tour Magne ; elles, pourraient bien également être romaines ; seulement, au moyen âge, des constructions doivent avoir été superposées sur les bases de la tour. Quoi qu’il en soit, ce vieux monument répand sur le village de Bellegarde comme un reflet d’ancienneté qui attache. Je me suis d’abord arrêtée au cimetière ; j’en ai franchi la porte. J’avais raison de vous dire qu’ici on ne devait point redouter la mort ; on la redoute si peu qu’on l’expose aux regards des passants dans toute son horreur, dans toute sa nudité. À part quelques tombes rares recouvertes d’une pierre tumulaire, les autres n’ont qu’un simple manteau