Grèce décrivant autour du temple une marche religieuse.
Quand la cérémonie fut terminée, la foule s’écoula lentement et la nef resta déserte. Alors chaque famille où se trouvait un jeune communiant eut sa fête intérieure ; on s’empressait auprès de l’enfant sanctifié, la tendresse des parents redoublait pour lui, elle était mêlée d’une sorte de déférence et de respect.
La jeune fille frêle et touchante, suivie par sa mère, monta en sortant de l’église dans un riche équipage qui la reconduisit dans quelques minutes à l’élégant hôtel d’Alcyn dont la façade s’élevait sur les quais du Rhône ; la mère soutenait son enfant, et, arrivée dans un brillant salon, elle lui dit avec tendresse après l’avoir fait asseoir : — Eh bien ! Jeanne, te sens-tu mieux ? — Un peu mieux, ma mère, cette cérémonie m’a