ameublements des Artésiennes du peuple un peu cossues. Une rare propreté règne dans ces intérieurs, etsefait deviner dès le seuil, presque toujours précédé d’un grand carré en rustique mosaïque formée par des cailloux du Rhône ; les actives ménagères lavent chaque matin ces devants de portes qui sont comme l’enseigne d’une maison bien tenue. Saint Augustin a dit que la propreté était une demi-vertu ; c’est aussi une demi-beauté. Le soin extrême que les belles Arlésiennes prennent de leur personne et de leur habitation ajoute à leurs charmes et les entoure d’un atmosphère poétique.
Quel contraste entre ces calmes et riants intérieurs habités par d’honnêtes et alertes ménagères et ce cloître de Saint-Césaire qu’animèrent tant de scènes orageuses ! Ici, monsieur, loin de rendre nos tableaux plus vifs et plus tranchés que ceux que nous a