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que pas, on rencontre à Arles des églises en ruines, des monastères fermés ou détruits, on dirait que le vieux catholicisme s’écroule ; les pompes du rite ont disparu, les corporations religieuses se sont dissoutes, le culte extérieur s’en va, on ne peut le nier, mais ne peut-on espérer qu’à l’image va succéder l’esprit, le véritable esprit de l’Évangile ? déjà n’a-t-il pas pénétré dans toutes les âmes, n’y a-t-il pas versé des semences de charité et de fraternité, n’est-ce pas la foi sincère du Christ que ces tendances généreuses qui sont désormais la religion de l’humanité ? L’église a été pour les siècles moins éclairés le symbole visible et puissant du christianisme naissant ; notre âge a besoin d’une croyance plus épurée, il est appelé à goûter et à répandre la philosophie du christianisme accompli.

Nous profitâmes d’un reste de jour pour