de fantastique dans le système oriental, s’harmonie dans cette galerie ; les colonnettes se couronnent de chapiteaux admirablement variés. Les voûtes, descendues d’un rond-point, s’entr’ouvrent légèrement, glissent le long des murs et vont se perdre dans des triangles dont le sommet renversé s’appuie sur les colonnes et les piliers du portique. Tout l’idéal de l’art gothique est là ; si vous désirez connaître la sculpture du moyen âge dans toute sa splendeur, allez voir le cloître de Saint-Trophime et arrêtez-vous surtout sous cette galerie de l’ouest.
Le préau est couvert de hautes herbes ; au milieu, s’élève une simple croix de pierre, gardienne des morts ensevelis dans cette enceinte. Nous montâmes, par un escalier intérieur, au-dessus des voûtes des galeries qui forment quatre terrasses disposées en pente pour l’écoulement des eaux. Les gran-