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débris, poussière sur poussière ! Et de nos jours, pour retrouver les traces de l’édifice antique, on a creusé toutes ces ruines, rejeté tous les vestiges des constructions parasites, et découvert en partie le monument primitif. Tous les autres débris de constructions romaines que renferme Arles ne sont rien auprès de cette belle ruine du théâtre.

Cependant on doit un souvenir à la tour découronnée du palais de Constantin, dont la base massive repose encore voisine du Rhône ; c’est là tout ce qui reste de cette somptueuse demeure impériale, rivale de celles des empereurs à Rome. C’est dans les premières années du quatrième siècle que Constantin vint à Arles ; il fut frappé par l’heureuse situation de cette ville, dont, suivant les historiens, tout l’univers était tributaire, et où toutes les choses admirées comme magnifiques dans les diverses parties du monde