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LES
NONNES DE SAINT-CÉSAIRE.
À M. DE PONGERVILLE,
À bord du bateau à vapeur le Papin, allant d’Arles à Marseille, 25 septembre 1842.
Il est neuf heures du matin : l’atmosphère est sereine, le soleil resplendissant ; le ciel bleu teint de son azur les eaux limpides du Rhône ; le pont du bateau à vapeur qui nous entraine est couvert de monde ; les voyageurs, debout ou assis sur des ponts, s’établissent pour une traversée de sept à huit heures ; les hommes lisent ou dessinent ; |es femmes travaillent à quelque ouvrage de broderie ou surveillent leurs enfants, qui s’ébattent à l’air vivifiant du fleuve. Une table est au milieu