une belle allée d’arbres nous abrite, c’est l’allée qui conduit à La Fontaine ; à gauche, nous longeons uu grand canal où, en hiver, les eaux jaillissent en cascades ; à droite, une ligne de belles maisons ou plutôt d’opulentes villas aux grandes portes en noyer ciré, aux fenêtres coquettes et riantes ; toutes ces demeures ont au nord un délicieux jardin. Nous avançons : le canal fait un coude et s’arrondit pour fermer l’enceinte du terrain circulaire du jardin ; nous touchons à la grille d’entrée, grille aérienne qui ne cache rien et à travers laquelle les fleurs, les arbres et les eaux charment déjà nos regards. Parcourons d’abord au midi ces trois larges allées de marroniers centenaires dont le dôme d’un vert sombre est impénétrable aux rayons perçants du soleil. Revenons ensuite sur nos pas : au nord, un mont verdoyant tout couvert de pins et d’arbustes domine la prome-
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