tièrement de cultivateurs, entre lesquels le sol est partagé presque par égales parts.
ques lueurs de bonheur, pour peindre avec vérité certaines
illusions.
» Dès ses débuts littéraires, madame Dupin avait
été accueillie par madame Récamier, par cette femme
qui a le génie de la bonté et de la grâce. Dans ce salon
d’où sont sortis tant de brillantes réputations, tant de
modèles d’esprit et de goût, madame Dupin put contempler
chaque jour la majestueuse figure de M. de
Chateaubriand, de ce génie reconnu et consacré de son
vivant, comme ne le sont d’ordinaire que les grands
hommes des siècles passés. Un tel contact contribua
puissamment à élever sa pensée et à former son style.
Elle fit dès lors des études sérieuses. Un grand article
sur Schiller, publié par l’Encyclopédie nouvelle, et
une appréciation d’Alfieri, qui parut dans la Revue
de Paris, révélèrent tout à coup en elle un esprit d’analyse
plein de portée et une rare vigueur de style.
Que de veilles elle passa à se former ainsi ! quelle
lutte à la fois intéressante et douloureuse entre la nécessité
de travailler vite et le désir de se perfectionner !