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même aubergiste était le fils de celui chez lequel on me transporta, près du Palais-Royal, lorsque je faillis être empoisonné en 1804. Cette circonstance me fit lier bientôt avec lui d’une étroite amitié.

J’avais licencié mon domestique en quittant l’hôtel, et je trouvai chez mon nouvel et excellent hôte tant d’obligeance et de générosité que sa société me faisait oublier mes peines et me consolait de la froideur générale qui m’avait accueilli à mon retour à Auxerre. Carolus Monfort était pour moi un véritable et très-utile ami.