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affaiblis glissaient sur la glace et s’abattaient. Je fus obligé de déferrer les miens.

Bientôt les Russes apparurent. Chaque jour les cosaques poussaient des hourras à nos oreilles. Mais tant qu’ils nous virent des armes dans les mains, ils n’osèrent pas trop nous attaquer. Ils se contentaient de se placer à quelque distance de la route et de nous regarder passer. Eux-mêmes étaient frappés d’un pareil désastre ! Ce n’était pourtant que le début et la plus faible partie de ce qui nous était réservé.