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peut-être j’en saurai davantage ; s’il n’en meurt pas, il faudra bien qu’il se fasse connaître. — Et s’il meurt ? reprit-il, avec une sorte d’effroi. — S’il meurt……… je ne le connais pas assez pour en être bien affligé. Je ne répondais pas à l’idée de Georges ; il n’osa pas la développer. Nous causames une demi-heure, peut-être, sans que l’inconnu fît aucun mouvement. Je demandai des nouvelles d’Henriette et si on en avait reçues d’Hermann ; ce nom parut frapper le malade, qui souleva un peu sa tête, comme pour écouter. Je le remarquai assez pour m’en être rappelé depuis. Georges me dit qu’il l’attendait toujours, et qu’il ne doutait pas qu’il ne me fût d’un grand secours.