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jour ne voulant pas le tourmenter, je ne le pressai pas de me raconter ce qui l’avait amené dans ces souterrains, et mis dans l’état où je l’avais trouvé. C’était le second jour que Georges devait revenir, je lui avais promis d’aller au-devant de lui, je lui tins parole. Il tint aussi la sienne et dès que j’arrivai vers le vieux portail du grand château, je l’aperçus. Je l’ai trouvé, lui criai-je, dès que je le vis. — Et quoi donc ? — Le revenant, répondis-je en riant. — Je vois bien que vous vous moquez de moi, mais si je ne vous avais pas trouvé là, vous auriez bien vu si j’ai peur, et si je ne serais pas entré tout seul dans le souterrain. — Je ne ris pas, repris-je, je l’ai trouvé ; viens voir.