Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/90

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(82)

Quand je me réveillai je donnai de nouveaux soins à l’inconnu, qui semblait déjà avoir repris beaucoup de forces, et je n’attribuai la fièvre que je lui trouvai encore qu’à ses nombreuses blessures ; je les examinai, elles étaient déjà anciennes ; je lui fis quelques questions à ce sujet ; il me répondit qu’il lui paraissait qu’un siècle s’était écoulé depuis qu’il les avait reçues mais qu’il n’avait pas eu la possibilité de le calculer. Aucune n’était profonde, et le manque de soin était la seule cause de ce que quelques-unes semblaient considérables. Je les lavai et les pansai autant que je pouvais le faire, et il ne tarda pas à s’éprouver beaucoup de mieux. Le premier