Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/71

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(63)

pas expliquer, je n’avais pas visitées depuis. Nous entrames d’abord dans la moins étendue, celle où ma lumière s’éteignit ; puis nous retournames vers l’autre, que je n’avais parcourue qu’à tâtons, et où j’avais été en danger de périr. Nous arrivames à l’endroit où j’avais fait une chûte si funeste. C’était un vrai repaire comme je l’avais supposé. Il semblait qu’autrefois le corridor s’élargissait là, et y formait une salle ; mais tout à était bouleversé ; des pierres mêlées de terre, étaient éparses çà et là, le sol y était par-tout de la plus grande inégalité, et l’on ne pouvait y marcher qu’avec beaucoup de peine ; plus on avançait plus il y avait de désordre ; il était clair qu’un ébou-