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naires avaient été arrêtés près de Savernes, et conduits à l’armée. Cette nouvelle me fit grand plaisir, car il me restait toujours de l’inquiétude sur leur éloignement. Tranquilles sur ce point, nous nous promimes de reprendre notre même manière de vivre qu’auparavant, jusqu’à ce que le grand-père de Georges, le bon Hermann arrivât ; car j’étais bien résolu à le mettre dans notre confidence. Georges me dit encore qu’il l’attendait avant quinze jours. Après avoir causé quelques heures, il fallut nous séparer ; je reconduisis ma petite société assez loin, et puis je rentrai avec un contentement d’esprit tel que je ne l’avais pas éprouvé depuis bien longtems.