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tait passée la scène des trois réquisitionnaires ; il lui racontait les détails. J’interrompis leur entretien ; et Georges et moi, nous nous embrassames comme deux amis qui se revoient après une longue séparation, ou après avoir éprouvé de grands événemens. Il était bien guéri de son accident, qui au fond, était beaucoup moins grave que nous ne l’avions cru. Il se félicitait de sa prompte guérison, avec un petit ton d’importance qui me faisait sourire. Il semblait vouloir me dire : Cette pauvre Henriette ne pouvait pas vous être bonne à grand’chose, et moi c’est différent !

Dès que nous fumes dans le souterrain, Georges me dit qu’on assurait que les trois réquisition-