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cœur, en levant les yeux au ciel, comme si j’avais imploré une puissance surnaturelle, pour pouvoir lui exprimer ce qu’elle m’inspirait. Après avoir respiré un moment, elle put parler. Ces premiers mots furent des excuses ; elle balbutiait encore. Pardonnez-moi… je n’ai jamais eu le courage d’entrer… avez-vous trouvé ?… — Quoi donc ? — Mon panier. C’est donc toi qui l’avais mis là, auprès de la vieille porte…… — Eh ! mon dieu oui ; je n’ai jamais osé traverser le château. Que de chagrin j’ai eu ! comme j’ai pleuré là, à cette porte ! mais je n’ai jamais pu m’y décider. Oh ! pour cette fois, en aurais-je dû mourir, j’y serais entrée ; mais cela m’a fait bien plaisir de vous trouver ! Elle