Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/53

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(45)

à ce panier que j’avais trouvé, il n’avait pas été mis là sans dessein, au moins devais-je aller jusqu’à la porte, peut-être…… Mais si c’était pour d’autres que pour moi qu’il eût été apporté, si d’autres habitans…… Eh ! quels habitans pouvaient être dans ce repaire ? grand Dieu ! sinon des brigands. En réfléchissant ainsi, j’avançais cependant ; mais à chaque pas la peur de tomber, et celle de quelque fâcheuse rencontre, était toujours prête à m’arrêter. Après une pénible et assez longue marche, j’arrivai au vieux portail ; mes regards se portèrent tout de suite, et comme malgré moi, vers l’endroit où j’avais trouvé le panier : il n’y avait rien. Je regardai par-tout aux environs, je