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du secours, je voulais aller en chercher dans mon souterrain ; mais, dès que je faisais un pas pour m’éloigner, il me suppliait avec les plus vives instances de ne pas le laisser seul ; je voyais qu’il lui était impossible de me suivre, et mes forces ne me permettaient pas de le porter jusques-là. J’éprouvais le plus grand embarras et la plus violente inquiétude. Je craignais aussi que les trois scélérats ne fussent cachés dans quelque coin de la ruine d’où ils pouvaient nous observer, et que bientôt rassurés, ils ne voulussent se venger de la peur que je leur avais causée.

Sans m’éloigner beaucoup je fis quelques recherches, et je n’aperçus que la trace de leurs pas qui se dirigeaient tous vers la porte d’en-