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à divers endroits de son corps qui paraissaient le faire souffrir, et semblait partagé entre la crainte et la douleur.

Allons vîte dans le souterrain, lui dis-je. Ah ! je ne puis marcher, me répondit-il, je crois que je me suis cassé la jambe. En effet, il s’appuyait fortement contre moi, comme s’il n’avait pas pu se soutenir. Je lui aidai à s’asseoir sur des pierres, et je me mis à examiner sa jambe. Autant que je pouvais m’y connaître, il n’y avait point de fracture, mais une très-violente contusion, qui, avec d’autres blessures qu’il s’était faites à la figure, le faisait tellement souffrir, qu’à chaque instant il était prêt à s’évanouir.

Je n’avais rien pour lui donner