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devais tout ; et je cherchais à deviner la conduite qu’il allait tenir. Lisez, me dit Hermann, en me remettant un paquet, voilà la meilleure explication que je puisse vous donner. J’ouvris ce paquet. Il contenait des lettres de Georges à Hermann ; leur style était digne d’un enfant de douze ans, mais les sentimens qu’elles contenaient auraient fait honneur à tous les âges. J’appris par cette correspondance qu’Hermann avait été bien souvent sollicité par son petit-fils de venir à mon secours ; et comme il me l’avait dit, sa santé ne le lui avait pas permis de tout l’hiver.

Au moment où mes biens avaient été mis en vente, Georges avait redoublé ses sollicitations, pour