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été si bonne toute sa vie que la mort ne l’effrayait pas.

Pleins d’idées funèbres, nous poursuivîmes notre route tristement et presque sans nous parler ; cependant elles se dissipèrent peu-à-peu, et lorsque j’arrivai auprès du village d’Orschweiler, je commençai à m’occuper de ce que j’allais devenir. Il était tard, et le père de Georges m’offrit pour ce jour-là un logement que j’acceptai. Dès que nous fumes établis dans sa maison, j’appelai Hermann, qui lui-même paraissait vouloir me parler, et je le questionnai sur le parti qu’il me conseillait de prendre. Mes biens me paraissaient dilapidés, j’en voyais une partie dans les mains du père de ces enfans à qui je