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projetait depuis cinq mois sans avoir la force de l’exécuter.

Il cessa bientôt de me parler de lui, pour s’occuper de moi. Il avait habité autrefois Colmar ; il se trouvait avoir des connaissances parmi les révolutionnaires. Il avait déjà vu et sollicité plusieurs personnes qui jouissaient d’une certaine influence ; il ajouta qu’il venait de découvrir quel avait été mon dénonciateur, et que cela seul lui donna beaucoup d’espérance. Il m’apprit que c’était ce maître d’école que j’avais laissé mourant dans la ruine, qui ne me connaîssait pas avant notre rencontre, mais qui, ayant su qu’il existait dans son voisinage un homme riche qui commençait à exciter