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ques amis tâchaient de calmer ces furieux. Leurs efforts n’eurent pas de succès, car nous ne tardames pas à entendre ouvrir les portes avec violence, et le bruit des pas d’une multitude qui courait çà et là dans la maison, nous prouva qu’on y faisait des recherches. On frappa doucement à notre porte, que j’avais barricadé en dedans ; c’était Georges, qui en m’appelant me fit reconnaître sa voix. J’allai ouvrir, il était avec sa sœur, et tous deux se précipitèrent à mes pieds. Sauvez mon père, me dit Georges ; il n’y a que vous qui puissiez le sauver. Mon premier mouvement fut de lui demander ce qu’il fallait faire, et de lui dire que j’étais prêt.

Je prononçai ce peu de mots