Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/21

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(13)

ne pas craindre de lui confier mon sort ; j’applaudis donc au projet que Georges avait de lui parler de moi ; et dès ce moment, je soupirai après celui où je pourrais voir ce vieux et fidèle serviteur.

Cette pensée m’occupa tout entier les jours suivans ; le quatrième ou le cinquième, je crois que c’était le dernier jour de l’année, j’attendais Georges, et comme je n’avais pas vu Henriette de toute la semaine, j’espérais qu’elle viendrait avec lui. Il y avait un peu de neige sur la terre, mais il faisait un si beau froid, que je voulus aller au-devant d’eux. En traversant la grande ruine, et passant auprès de l’escalier qui conduit au-dessus de la grande salle, l’i-