Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/205

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(197)

doivent y venir, et il est possible que d’un moment à l’autre on ait besoin de ma chambre ; mais je peux vous mettre en sûreté dans un cabinet où vous serez aussi bien qu’ici.

Je ne témoignai pas à Georges tout ce que j’éprouvais en l’écoutant. Me trouver témoin d’une fête chez moi, donnée peut-être à mes dépens, et être obligé de me cacher aux yeux de ceux qui en profitaient ! J’avais de la peine à supporter cette idée, et je regrettais sincèrement de n’être plus dans la ruine, éloigné de tous les humains.

Georges me dit de le suivre sans perdre de tems ; je ne pouvais plus avoir de volonté, et je ne me permis pas même des réflexions que