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pas à lui ; laissez, laissez venir mon grand-papa, et nous serons peut-être tous contens. S’il pouvait donc arriver aujourd’hui ! Il me fut impossible d’en savoir davantage. En causant, Georges s’était levé, et il me quitta en me recommandant de ne pas faire de bruit.

Je restai livré à mes réflexions qui étaient encore bien tristes, malgré l’espérance que Georges me donnait. Au bout d’une demi-heure, peut-être, il revint en m’apportant à déjeûner. Ne vous étonnez pas, me dit-il d’un air affligé, si vous entendez beaucoup de bruit dans la maison, je suis obligé de vous cacher ailleurs. Mon père donne une fête ; plus de trente personnes de la ville de Schelestadt