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peut-être aujourd’hui. Comme il va être content ! Oh ! s’il n’avait pas été bien malade, il y a longtems qu’il serait ici.

Je questionnai encore Georges sur la situation de leur nouvelle demeure, sur ceux de qui ils la tenaient ; mais je n’en obtins que des réponses vagues, et en insistant, je paraissais l’embarrasser et presque le fâcher ; il finit par détourner mon attention sur le parti que nous allions prendre pour le soir même. Mon grand-papa va arriver, me dit-il encore, c’est sûr. Je crois qu’il faut que vous veniez avec moi à Kestenholz. — À Kestenholz, mon ami ! mais tu n’y penses pas ? — Laissez-moi faire ; nous ne partirons d’ici qu’à la nuit ; mon père qui a