Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(175)

Je passai la plus grande partie de la journée ainsi seul, et incertain sur ce que j’allais devenir. La ruine ne m’offrait plus de retraite, et je ne devinais pas les ressources que Georges pourrait me procurer. Je voyais que son père avait abandonné Orschweiler ; mais il ne m’en avait pas expliqué la raison, et ne m’avait rien dit sur ce qu’il était devenu. La maison me semblait à-peu-près dans l’était où je l’avais vue la dernière fois que j’y étais venu ; tout y annonçait plutôt une absence qu’un abandon.

La chambre où je me trouvais avait une fenêtre qui donnait sur la principale rue du village, les volets étaient fermés, mais plusieurs fentes permettaient de re-