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fît rencontrer un des deux enfans, la prudence me défendait de m’y présenter.

Je pris donc la résolution d’aller directement chez l’homme que je venais chercher. Je n’en avais jamais entendu parler, et il était possible que je lui fusse aussi absolument étranger. Mais pour arriver chez lui il fallait traverser une bonne partie du village ; et en considérant mes vêtemens, il me semblait que je pourrais manquer de paraître bien extraordinaire, et d’attirer l’attention du tous ceux qui me rencontraient ; cette réflexion ralentissait ma marche, et je n’avançais qu’en regardant autour de moi avec inquiétude. Pour prendre un chemin plus détourné je devais tra-