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notre porte d’entrée entièrement écrasée et ensevelie sous un monceau de débris qui la couvrent encore, et qu’il était bien au-dessus de nos forces de pouvoir jamais déblayer.

Nous restames immobiles pendant plusieurs minutes, n’osant plus avancer, et ne pouvant nous résoudre à retourner sur nos pas ; mais la grêle qui nous blessait la figure ne nous permit pas de rester longtems dans cette espèce de stupeur ; nous fimes quelques pas en avant, un court examen nous assura que toute issue nous était fermée pour pénétrer dans notre retraite ; et mouillés déjà jusqu’aux os nous regagnames l’asyle que nous venions de quitter.

L’orage continuait toujours et