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tes que quelques-uns de mes affidés feront circuler, pour rendre plus effrayante la catastrophe que je prépare, et ménager, s’il est possible, à mon autorité, l’appui d’idées surnaturelles, dont je pourrai tirer parti tôt ou tard suivant les circonstances. Quand tout sera prêt, un signal donné de cette montagne décidera du sort de presque tout ce que tu vois, et une nuit me suffira peut-être pour anéantir ce que tant d’hommes n’ont pu édifier qu’en plusieurs siècles. Ils verront ces insensés, si l’on méprise impunément l’homme qui a l’âme assez forte pour faire tout servir à sa vengeance.

Je vois là, lui dis-je, un grand moyen de vous venger du passé ;