Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/143

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(135)

Les jours suivans nous continuames notre travail ; Georges nous apporta successivement beaucoup de choses essentielles, des gonds, des serrures, une grande quantité de clous, divers outils et jusqu’à des barres de fer assez grosses et assez longues. Henriette lui aida comme de coutume et nous promit aussi la plus grande discrétion, surtout ce qui concernait le maître d’école. Outre l’intérêt soutenu que j’inspirais à ces deux enfans, et qui les portait à faire beaucoup de choses, ils étaient encore animés par le plaisir qu’ils trouvaient à nous voir travailler eux-mêmes avec nous, et à considérer les progrès de notre ouvrage. Au bout de quinze jours, notre entrée fut finie et