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recherche ou un hasard bien malheureux, pour faire découvrir ma retraite.

Les travaux de l’extérieur nous occupèrent plus de quinze jours, après cela nous pensames à l’intérieur. Nous eumes bientôt construit des bancs, un espèce de buffet pour ranger les ustensiles de mon ménage, et en moins de quinze jours encore mon appartement se trouva meublé.

Je ne saurais dire le charme que j’éprouvais lorsque je pouvais avoir ces deux enfans assis à mes côtés sur un des bancs que nous avions faits ensemble ; c’était là, ou pendant quelques promenades sur la montagne, les jours de beau tems, que j’essayais de payer leurs soins en cherchant à déve-