Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/138

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(130)

mon compagnon. Le maître d’école me répéta encore qu’il croyait cet enfant mal disposé en sa faveur, et qu’il fallait employer tout mon crédit, pour qu’il ne songeât pas à lui jouer quelque mauvais tour, qui retomberait toujours sur moi. Je le lui promis et le rassurai, en lui disant, que s’il connaissait bien Georges, il ne le croirait pas capable de penser à faire du mal, même à ses ennemis. Tant mieux pour les autres, me répondit-il, et pour nous qui pourrons tirer parti de cet heureux caractère.

Georges vint ; j’étais à causer avec le maître d’école à l’entrée du souterrain ; dès qu’il eut franchi la fenêtre de la tour, et qu’il nous vit, il s’arrêta, et regarda avec surprise ; ensuite s’approchant