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LES ENFANS DES VOSGES.



Je passai ainsi plus d’un mois dans la plus parfaite sécurité. Avec l’aide de mes deux compagnons j’avais fait des choses incroyables. Nous étions venus à bout de déblayer l’escalier qui se trouvait à l’entrée du souterrain, nous avions rendu la brèche qui donnait dans la tour, commode et solide, en l’encadrant avec des bois ; et nous étions parvenus à la masquer avec un tas de pierres qui avait l’air d’être placé là par une suite des écroulemens. Nous avions comblé cet égoût qui passait par-dessous le mur de la tour, et en tout nos dispositions étaient si bien faites qu’il aurait fallu une bien grande