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vous faire exercer une grande puissance. Il faut que cette caverne devienne le palais d’un souverain. Il se leva, et se mit à se promener autour de l’appartement, avec un air pensif, et je ne savais si je devais le prendre pour un fou, ou pour un homme occupé d’une grande idée. Il levait les yeux de tems en tems sur la muraille, et les arrêtait sur quelques-unes des légendes qui y étaient inscrites, les considérait comme si elles l’avaient fait réfléchir ; puis revenant tout-à-coup vers moi : Est-ce vous qui avez écrit tout cela ? — Sans doute. — Tant pis, dit-il, en faisant une grimace épouvantable ; mais n’importe , je saurai bien vous faire trouver votre place. — Vous me commu-