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marcher sans me répondre ; je remarquai même qu’on doublait le pas. J’oubliai un instant ma faiblesse, et je poursuivis assez vîte, en appelant le plus haut que je pouvais. J’arrivai bientôt dans un endroit éclairé ; je ne puis vous exprimer l’effet que produisit sur moi la lumière ; la tête me tournait, je fus obligé de me jeter de côté ; je rencontrai, une masse de pierres (c’était le tombeau, où vous m’avez trouvé) contre laquelle je m’appuyai ; comme elle n’était pas très-élevée, je me laissai tomber dessus, je m’étendis, je roulai dans une cavité, où je restai étourdi, et sans connaissance. Je ne sais combien cet évanouissement dura ; quand je revins à moi, j’entendis quel-