Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 2, 1808.pdf/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(109)

arracherions bien son secret. Je formai même d’autres projets sur lui, et je jurai bien qu’il ne nous quitterait pas de sitôt. Nous n’eumes pas besoin de l’attendre, car à peine arrivions nous à la montagne, que nous l’apperçumes ; nous l’arrêtames ; il mit un courage à se taire qui me fit croire qu’il ne savait rien. Nous étions dans une grande salle de la première ruine, nous cherchions à l’effrayer de toutes les manières, lorsqu’une pierre lancée du haut de la voûte vint me frapper à la tête ; une voix prononça en même tems, d’un ton d’oracle, quelque chose que je n’entendis que confusément ; mes compagnons prirent la fuite, et dans le premier moment je les suivis ; mais au lieu