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tre d’école dans le village d’Orschweiler……

À ces mots je ne pus m’empêcher d’interrompre le malade, en m’écriant : Quoi ! c’est vous ? Je vois, reprit-il, que vous avez entendu parler de moi. Ce petit caton de Georges ne vous en a sûrement pas dit de bien ; mais que m’importe ? Écoutez la suite de mon histoire. Il y a bientôt deux ans que je suis dans ce village, où je serais mort d’ennui, si je n’avais été fortement occupé à calculer les moyens de conquérir véritablement cette liberté indécise, dont on berçait tout le monde, et dont je savais bien que très-peu d’hommes peuvent jouir à-la-fois. Je riais de l’inconséquence des principes dont on