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peut-être vous fournir le moyen de changer votre existence. — Et comment ? Croyez que s’il ne faut que du courage…… — Désirez-vous vraiment vous mettre plus à votre aise que vous ne l’êtes. — Pouvez-vous me le demander ? — Eh bien ! laissez rétablir un peu ma santé, je vous dirai comment et pourquoi je suis ici, et le parti que nous pouvons tirer l’un et l’autre de notre situation. Ce qu’il me disait n’était pas propre à diminuer mon impatience de savoir ses aventures ; je ne le pressai cependant pas davantage.

Quoiqu’il ne fût pas dangereusement malade, ses plaies furent plus de trois semaines à se fermer ; et pendant ce tems-là, il refusa constamment de me raconter son