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Le malade s’obstina à garder le silence, et je me promis bien de tâcher d’en pénétrer la cause dès que les deux enfans nous auraient quitté ; ils ne pouvaient pas revenir de cette conduite, et paraissaient quelquefois tentés de croire qu’elle cachait quelque chose d’extraordinaire. Je rentrai en réfléchissant sur ce qui pouvait engager cet homme à fuir les regards de ces enfans, et j’éprouvais plus que je ne l’avais fait encore l’envie de savoir qui il était. Je le trouvai éveillé et assis sur son lit. Ma première question fut relative à sa conduite avec Georges et Henriette ; il me répondit qu’il m’en dirait un jour la raison ; je n’en pus pas tirer autre chose, et j’en conclus plus