Page:Coiffier de Moret - Les enfans des Vosges, tome 1, 1808.pdf/99

Cette page a été validée par deux contributeurs.
(91)

mon briquet pour avoir de la lumière, jouissance nouvelle pour ma position. Je voulus savoir quel était ce livre que Georges m’avait apporté, je l’ouvris ; c’était un livre allemand que je ne connaissais pas, et qui était intitulé : Manuel de l’hermite.

Il commençait ainsi :

« Vieillard malheureux, qui ne porte plus dans le monde que les dégoûts qui suivent toujours une longue et triste expérience, c’est pour toi que j’écris ! Si une compagne, à qui tu fus redevable de quelques beaux jours dans ta jeunesse, ne te retient pas par des liens indissolubles, si des enfans ne réclament pas tes soins,